Résumés 16 Mars

delaat Pr Antoon DE LAAT

Pain related with Temporomandibular Disorders –state of the art.

Next to odontalgia, musculoskeletal masticatory pain has the highest prevalence in the orofacial region. Among the more ”atypical” pains in the orofacial system, temporomandibular disorders (TMD) present an important challenge since the diversity of etiologic factors is still not clear. Large-scale prospective studies have started to elucidate risk factors for both chronic TMD and new-onset TMD and it is clear that systemic factors like psychosocial functioning and disturbed pain modulation are as important in the etiology as local factors. Recently, Clinical Diagnostic criteria have been formulated and validated for the major subgroups composing TMD, allowing to discriminate masticatory muscle pain, arthralgia, several kinds of intra-articular disorders. TMD-pain can, but does not necessarily has to be accompanied by signs of dysfunction, limitation or interference of the jaw movements. An increasing number of studies confirms that most TMD pains are managed successfully using conservative and reversible means. Reducing overload (daytime clenching of the teeth), physical therapy and splint therapy help the time need to adapt and heal. Few of these approaches, however, have been proven significantly efficacious in RCTs. Development into chronic pain is considered rare, although clear figures are lacking. These more complex situations are linked to more psychosocial interference, that preferably should be screened for early in the diagnostic stage. This presentation will discuss the state of the art on diagnosis and treatment of pain related to Temporomandibular Disorders, as well as the limitations in managing signs and symptoms of dysfunction of the temporomandibular joint

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Alain Hoornaert

Dr Alain HOORNAERt

Interets cliniques du concept occlusal

 

Un siècle de débats autour des concepts occlusaux à appliquer pour l’équilibration prothétique n’ a pas suffi pour imposer un consensus universellement accepté.

Pourtant chacun d’entre nous équilibre les prothèses qu’il réalise pour ses patients en appliquant les règles édictées par l’une ou l’autre des différentes écoles de pensée gnathologique, néo-gnathologique ou fonctionnaliste.

Suivre les recommandations d’une école ou d’une autre implique-t-il une différence sur la morphologie occlusale des prothèses réalisées ?

Est-il plus important d’appliquer un concept ou de comprendre comment l’équilibration occlusale va influencer les contraintes mécaniques transmises aux différents organes support des prothèses et aux prothèses elles-mêmes.

 

Roger Joerger Dr Roger JOERGER

L'occlusion fonctionnelle

L’occlusion fonctionnelle, dernière-née des écoles occlusales, séduit par l’utilisation de concepts directement issus de l’observation clinique, du bon sens, et du respect des données de la physiologie de l’appareil manducateur. Mis au point par Jean-François Lauret et Marcel Le Gall au siècle dernier, ils contreviennent aux idées reçues et généralement admises par de nombreux praticiens.

La nouveauté essentielle est le recours à une cinématique mandibulaire mise en jeu lors de la mastication, ce qui permet de distinguer des contacts d’entrée de cycle et de sortie de cycle et d’attribuer un rôle essentiel non pas à la canine mais à la première molaire, véritable chef d’orchestre de la mastication. La position de référence n’est plus la relation centrée induite par une manipulation, mais l’OIM, proposée par le patient lors de la déglutition.

Ces nouveaux concepts occlusaux s’imposent sans distinction à toutes les disciplines odontologiques y compris à l’orthodontie et à l’implantologie ; ils s’avèrent particulièrement prometteurs dans le traitement des dysfonctions de l’ATM.

 

   

 

Nico Dr Nicolas CHATEAU

De l'observation des contacts à l’analyse occlusale.

La recherche de l’équilibre occlusal doit constamment guider l’omnipraticien dans son exercice quotidien. Cela est encore plus vrai lorsque la bouche de notre patient a besoin d’être restaurée et cela devient même indispensable en cas de besoin de restauration en présence de Dysfonctionnement de l’Appareil Manducateur (DAM) ou d’antécédents de DAM.

Le premier temps de cette recherche de l’équilibre occlusal est bien sur l’analyse de l’occlusion, pour estimer la qualité de l’OIM, du point de vue calage, centrage et guidage. Cette analyse sera clinique et si nécessaire, instrumentale (sur Articulateur semi-adaptable).

L’observation clinique va bien sûr faire appel à l’œil du praticien, mais également à des marqueurs occlusaux d’épaisseur variable. Il faut se poser la question de la validité des traces laissées par ces marqueurs (Faux positifs et faux négatifs)

La présentation s’articulera sur 3 temps importants de l’analyse de l’occlusion : observer, simuler et optimiser

L’analyse sur articulateur permettra d’envisager les modifications occlusales à réaliser pour améliorer les conditions occlusales, notamment le schéma occlusal. Cette analyse renseignera le praticien sur la faisabilité de l’équilibration occlusale pré prothétique.

Elle permettra également de choisir la soustraction (meulage sélectif) ou l’addition (par collage de composite selon la céroplastie). Les moyens les plus simples à mettre en œuvre et les moins délabrant seront toujours préconisés de façon à respecter le principe de gradient thérapeutique et d’économie tissulaire.

L’apport des techniques de collage de composites direct selon céroplastie ou indirect (Inlay-onlays) dans l’optimisation du calage et du guidage sera détaillé.

Le but de cette conférence est de montrer à chaque praticien la nécessité de l’analyse occlusale et de lui permettre d’appliquer ces techniques dès son retour au cabinet.

 

 

 

Arnaud Soenen Dr Arnaud SOENEN

L’articulateur virtuel : analyse de l’enveloppe fonctionnelle

 

- La Conception et la Fabrication Assistées par Ordinateur (CFAO) sont de plus en plus fréquemment utilisées en Odontologie prothétique. Avec l’apparition de nouveaux matériaux, ces procédés permettent désormais d’élaborer des infrastructures prothétiques de courte et de grande portée ainsi que des restaurations monolithiques à volume final. Afin d’augmenter leur champ d’application et leur fiabilité il est cependant nécessaire de simuler virtuellement l’occlusion tant dans ses aspects statiques que dynamiques. La morphologie occlusale doit donc être pensée dès l’étape de CAO et c’est à ce stade que l’articulateur virtuel prend tout son sens. Il en existe actuellement deux sortes : - les articulateurs mathématiques qui se basent sur la simulation trigonométrique des mouvements mandibulaires. Ils sont simples mais ne permettent qu’une simulation approchée. Ils présentent les mêmes propriétés de programmation qu’un articulateur mécanique semi-adaptable de 2ème génération ou adaptable. - les articulateurs totalement adaptables qui permettent de simuler les données de la cinématique réelle. Ils sont idéaux mais complexes à utiliser et plus onéreux. Leurs avantages reposent sur le respect de la chaine de précision, une meilleure communication patient-praticien-prothésiste, des possibilités d’analyse accrues et une animation tridimensionnelle. Le développement futur d’un arc facial numérique couplé à un articulateur mathématique permettra de gagner en précision puisque la rupture de chaîne sera évitée. En outre, l’association de l’articulateur virtuel totalement adaptable à un logiciel de CAO permettant la conception d’une large gamme d’éléments prothétiques semble être une perspective plus lointaine mais idéale……

 

 

  ODebouzze

 

Dr Ouedji DEBOUZZE

Docteur es Scienses des matériaux (Ecole Centrale de Nantes - Université de Nantes)
D.E.A en Métallurgie (Ecoel Centrale de Nantes)
Ingenieur genie Mécanique (facbrication mécanique) (INGM-INSA, ALGER)
 Expert-Formateur (Traitements thermiques et métallurgie) au Pôle Formation des Industries Technolgiques, Nantes.
Etude et analyse des demandes de formation en entreprises,  Elaboration des Cdc en traitements thermiques et en métallurgie des métaux,  Développement de nouvelles formations et assurer la veille technologique,  Organisation et mise au point de nouvelles formations en métallurgie et en TTH, Elaboration de formations serrage des assemblages mécaniques,  Elaboration des essais et de contôles mécaniques.

 Formateur-Animateur (Sciences physiques et mécanique) au Pôle Formation des Industries Technolgiques, Nantes. Membre actif de l’association GRMI (Groupement Régional des Managers des Industries, Nantes)

 

L’utilisation de la céramique technique dans l’industrie (mécanique, aéronautique, spatiale…) est très appréciée pour ses propriétés physiques et ses caractéristiques mécaniques parfois supérieures à celles d’un certain nombre de matériaux métalliques. Malgré ses caractéristiques mécaniques (Rm, H, E,...) élevées, et ses propriétés physiques (densité, masse volumique, perméabilité, dilatation,…) avantageuses, elle reste cependant très fragile et cassante.

La tribologie (l’étude des contacts des surfaces) demeure la technologie la plus pertinente pour comprendre et expliquer à la fois les phénomènes sous-jacents aux surfaces de contacts sous contraintes. Elle permet également de mettre en place les moyens pour rendre l’utilisation de la céramique encore plus performante et tirer un meilleur profit de ses propriétés.

De plus, la CAO et la CFAO sont des techniques avancées et complémentaires à la tribologie pour renforcer davantage l’utilisation de la céramique, la rendre plus performante, à travers des tracés appropriés et des profils non compromettants dans la résistance des assemblages réalisés.

 
Dernière modification : 07/09/2017
 
 
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